Colis envoyé pour un swap de noël

Pour ce noël, j'ai participé à un swap pour la première fois. J'avais un peu d'appréhension mais il semble que la gentille personne que je devais gâter a apprécié ce que je lui ai confectionné.

un châle en alpaga de chez garn studio, coloris citron vert foncé (je crois), crocheté en 4,5. Modèle South Bay shawlette, dispo sur lionbrand. J'adore ce modèle, et il rend très bien je trouve dans cette couleur :

Pour son pitchoun, un dragon en coton mercerisé (Rio de Lammy) crocheté en 2. Le rendu est sympa avec ce coton, mais crocheter ce modèle avec un fil si fin a énormément compliqué l'ouvrage. Modèle Petit dragon féroce de Lucy Ravenscar, traduit par FilACroche.

un assortiment de savons faits maison, selon la méthode de saponification  à froid.
Il y avait un savon au lait de chèvre, un au potimarron, un marbré cacao, un menthe, un café et un spécial cheveux au rhassoul.

Pour les douceurs, un grand pot de confiture de pêches blanches à la vanille et un de figues violettes aux épices. Plus une guimauve à la violette (la seule chose achetée toute faite) non photographiée.

J'ai beaucoup aimé participer à ce swap, je ne sais pas si j'en referais dans le futur mais c'était une chouette expérience, de confectionner ces petites choses pour quelqu'un qui apprécie le fait main.. Et j'ai été bien sûr gâtée en retour.

Dragon crocheté

 Voici le dragon (végétarien il semblerait :-D) que j'a fait pour ma fille. Crocheté en coton épais, en 3,5, modèle Petit dragon féroce de Lucy Ravenscar, traduit en français par Filacroche et dispo sur ravelry.

 

Ma recette de scones préférée

Depuis que j'ai découvert dans un salon de thé anglais sur Toulouse le plaisir de manger des bons scones, j'ai cherché la recette de scones qui me conviendrait. J'aime bien, le dimanche matin, quand j'ai bien du temps devant moi, nous préparer un brunch sucré avec des bons scones tout justes sortis du four, tartinés de beurre fondant et d'une bonne confiture.
 
J'ai fait la semaine passée de la confiture à l'orange (douce), c'est tout simple à faire, et délicieux sur du pain tiède. Ou des scones, du coup je me suis promise de faire des scones pour le matin de noël.

Pour la recette, j'aime beaucoup celle-ci trouvée sur le site Makanai , par contre je préfère ne pas mettre les raisins secs indiqués dans la recette, j'utilise du lait demi écrémé bio et non entier et je rajoute une cuillère à café de sucre glace avec la farine.

Cette recette (calcul sans les raisins) donne environ 800 gr de scones (18 petits scones chez moi), c'est bien pour le petit déj' ou le goûter de 6 personnes (en comptant 3 scones pour chaque) pour un coût de revient inférieur à 2 euros avec des ingrédients bio et en comptant l'électricité du four.

Cadeaux de noël

Voici 2 ouvrages tricrochetés pour le noël de mon frère et de ma maman.

Une écharpe tricotés en côtes anglaises avec 2 pelotes de laine Andes de chez Drops, coloris gris foncé. Tricotée avec des aiguilles en taille 9, forcément ça monte très vite. Avec cette qualité de laine, l'écharpe est extrêmement moelleuse et d'une grande douceur.  Il m'en restait une pelote, du coup j'en ai repris 2 pour me faire un snood et un bonnet pour moi.

Voici le châle crocheté pour ma maman, en alpaga de chez Drops, coloris fuchsia foncé. Je ne suis pas fan du rendu avec cette couleur, mais ma maman l'aime c'est le principal. J'ai utilisé 3 pelotes et demie, crocheté en 4. Je crois que je préfère le rendu de ce châle crocheté en 4,5 avec cette laine.

Savons au sel de guérande

 Nouvel atelier avec ma copine de savonnage : on a réalisé un savon au sel gris de guérande, ce qui était une première pour elle comme pour moi.


Toujours un savon réalisé selon la technique de saponification à froid : la seule que j'utilise depuis que j'ai fait mon premier savon il y a 5 ans (un savon au miel et à la cire d'abeille, je m'en souviens encore).


Je me suis aidée du tutoriel (en anglais) trouvé sur un chouette blog américain : the soap bar.



Du coup, j'ai surtout retenu que:
il fallait plus de 50% d'huile de coco (pour la mousse), un surgraissage supérieur à 10%, éventuellement de l'huile de ricin (castor oil) pour la mousse aussi et l'aspect émollient, un taux de sel entre 20 et 100% du poids des huiles, ajout du sel à la trace etc.

On a réalisé un savon avec 1kg d'huile, dont voici la composition (sans palme) :
50% huile de coco
35% d'huile d'olive
10% d'huile de tournesol bio (une huile que j'utilise rarement mais sa richesse en gras polyinsaturés est idéale pour contrebalancer l'huile de coco)
5% d'huile de ricin ( mis à la trace, ce que je regrette maintenant, j'aurai dû mettre plutôt de l'huile de tournesol à la trace mais on verra bien).

Surgraissage de 12%, légère réduction de l'eau pour la soude et ajout à la trace de 30% (du poids des huiles) de gros sel de guérande.

Le savon est passé par une forte phase de gel, qui a duré au moins 8h, du coup je n'ai pu le couper qu'au bout de 15h, il est brut de décoffrage. Je l'ai essayé pour me laver les mains, et je suis surprise car il mousse bien! A voir après la période de cure...

Pour le prochain savon au sel que je ferai, je pense:
- essayer le ratio 80% huile de coco/20% d'huiles liquides ce que je n'ai pas osé faire cette fois-ci (peur non fondée que le coco soit desséchant...)
- laisser l'huile de ricin se saponifier et choisir une autre huile en ajout à la trace
-ne pas utiliser d'huile d'olive pour obtenir un savon encore plus blanc
- tenter un surgraissage supérieur, de 15 à 20% comme préconisé dans le tuto
- colorer et parfumer le savon
-soit utiliser une quantité beaucoup plus importante de gros sel pour accentuer l'aspect granuleux (80% des huiles par ex) soit utiliser du sel fin pour ne pas avoir cet aspect grossier

Savons potimarron : photos!

J'en avais parlé dans cet article où j'ai donné leur composition.

J'avais intégré à la trace dans ces savons réalisés selon le procédé de saponification à froid de la purée de potimarron, ainsi que de la crème fraîche et des épices pour colorer.

 Avec les ajouts les savons étaient restés mous, du coup au bout de 15 jours je les ai mis quelques heures au congélateur pour pouvoir les démouler. Ils ont aujourd'hui 3 semaines, ils ont bien durcis. Au test, ils font une mousse très fine et qui laisse une très bonne sensation d'hydratation sur la peau. L'odeur des savons est douce, légèrement sucrée et au jour d'aujourd'hui c'est la noix de muscade qui ressort le plus, ce qui n'était pas voulu ;-)

A voir à l'utilisation, ils doivent encore passer une semaine en cure. En tout cas je suis conquise par leur couleur et leur douceur.

deux nouveaux savons : menthe et santal

Pour certaines personnes, un beau/bon savon doit forcément être doté d'une couleur sympa et bien sûr d'une odeur agréable (comprendre très parfumé). Un peu comme les savons Lush quoi!
Du coup pour être sûre que les savons que je vais offrir à ces personnes plaisent, j'ai fait une fournée spéciale pour eux et utilisé pour la première fois une fragrance et un colorant synthétique. Je voulais des savons assez masculins, du coup ça limite pas mal en terme de fragrances.
Le résultat est très sympa, je pense que je me garderai un savon de chaque pour moi!

J'ai utilisé la même recette de base pour ces savons :
60% d'huile d'olive
20% d'huile de coco
15% de palme
5% de karité ajouté à la trace
J'ai choisi un taux de surgraissage de 6%

Savon menthe:

 
A la trace j'ai utilisé le colorant bleu de Gracefruit qui a donné une jolie couleur verte au savon car le mélange d'huile était très jaune tirant sur le vert grâce à l'huile d'olive J'ai ajouté de l'he de menthe (2%).  Les savons ont aujourd'hui 48h, la phase de gel a été très forte, au bout de 12h ils étaient démoulables et l'odeur de la menthe ressort très bien, on sent les savons à 3 mètres!



Savon santal noir/vert :

 J'ai choisi de parfumer ce savon avec la fragrance mysore sandalwood de Gracefruit. Je trouve cette fragrance très agréable, elle est sensée être très proche du parfum de l'he de bois de santal et est testée sans allergènes, ce qui est toujours appréciable pour une fragrance synthétique.

J'ai séparé la pâte en deux, une partie colorée en vert grâce au colorant bleu de Gracefruit, l'autre partie colorée en noir grâce à de la poudre de charbon. La trace s'est épaissie très rapidement à cause de la fragrance, rendant impossible le marbrage que j'avais prévu au départ. Du coup j'ai choisi de faire deux couches de couleurs superposées, et je suis contente du rendu. L'odeur de la fragrance est présente mais pas trop non plus, à voir ce que ça donnera en fin de cure.

Châle en alpaga pour petite princesse

En quête d'un joli modèle de châle, je suis tombée sur un très sympa : le "south bay shawlette"  de chez lionbrands (pour accèder au modèle en anglais, il faut être inscrit sur le site, c'est gratuit).

Je n'étais pas convaincue par la laine utilisée, j'ai fureté un peu sur les blogs et j'ai vu ce même modèle réalisé avec de la laine alpaga de chez Drops sur le blog de ladycolori.

Voici ma version du châle, réalisé pour ma petite puce. J'ai utilisé 1 pelote et demie, coloris chameau clair, ça monte très rapidement. Je vais refaire le même châle en plus grand pour moi, on sera assorties comme ça ;-)

Echarpe terminée

Ca fait deux semaines que j'ai fini l'écharpe pour mon chéri (point en relief "basketweave") et je suis bien soulagée qu'elle soit enfin finie! J'en avais parlé ici. J'ai utilisé 8 pelotes en tout, et vu le temps qu'elle m'a pris, j'aurai mieux fait de la faire au tricot!

La voici terminée, elle fait presque 2 mètres :

Petit atelier savons!

Ca faisait quelques mois que je n'avais pas fait de savons, j'ai fait un petit atelier ce matin pour montrer la fabrication du savon par la méthode de saponification à froid à une copine qui veut se lancer dedans.

C'était très sympa, du coup je suis bien remotivée pour en refaire prochainement.

On a fait un savon marbré à la poudre de cacao, enrichi en beurre de cacao brut et en crème fraîche.
Comme on avait le temps, on en a profité pour faire un deuxième savon bien de saison, avec potimarron, crème fraîche et épices.


 Savon marbré cacao:

60% hv olive
20% hv coco
15% hv palme
pour un surgraissage à 3,5%

ajout à la trace de 5% de beurre de cacao pour un surgraissage total de 8%, et 2 cuillères à soupe de crème fraîche.
J'ai ajouté de la poudre de cacao à 1/3 de la pâte, et du dioxyde de titane au reste. C'est la première fois que j'utilisais le dioxyde de titane, du coup j'ai dosé au pif, je n'en ai peut-être pas mis assez pour que ça soit bien blanc...


 Savon potimarron:

60% hv olive
20% hv coco
15% hv palme
pour un surgraissage à 3,5%


ajout à la trace de 3% de beurre de karité et de 2% d'hv de macadamia pour un surgraissage total de 8%,  2 cuillères à soupe de crème fraîche et 3 bonnes cuillères à soupe de purée de potimarron. J'ai ajouté également des épices (cannelle, muscade, cardamome) mais c'est plus pour la couleur qu'autre chose.


Edit : Les savons prennent pas mal de temps à sécher, en même temps je n'ai pas l'habitude de mettre de la crème fraîche en ajout (j'utilise du lait ce chèvre d'habitude mais pas pu cette fois-ci),  et je les ai faits plus surgras que d'habitude.

J'ai quand même coupé le savon au cacao, le voici :

Pseudos mikados chocolat noir et caramel

Bon, c'est peut-être un peu présomptueux de les appeler des mikados, disons plutôt bâtonnets sablés enrobés de chocolat noir ou de caramel.

La recette vient du site d'eryn folle cuisine : lien ici
C'est vraiment une recette de sablés : 75 gr de beurre et sucre pour 150 gr de farine et 1 oeuf. Sur la blogosphère il y a d'autres variantes plus légères pour la pâte, avec moins de beurre et un peu de lait, mais la version normale est vraiment très bonne!

Plus les boudins de pâte sont fins (et longs), plus ils risquent de casser à l'enrobage...

La version au caramel maison est une tuerie, à refaire!

Crochets anciens et insolites

Depuis que j'ai débuté le crochet il y a trois ans, je suis passé des crochets en alu ou inox aux crochets en bambou que je trouve plus confortables.

Ce matin en balade dans un vide-grenier, j'ai été interpellée en voyant des crochets manifestement anciens et en os (ou corne?).

crochets en os

J'ai pris le premier en me disant que ça serait chouette de l'essayer histoire de voir la différence avec le bambou ou le métal.
 

Je suis conquise! Niveau poids, c'est certes plus lourd qu'un crochet en bambou mais c'est très agréable à tenir et qu'est ce que la laine glisse bien, une merveille! Et aussi quel plaisir de crocheter avec un objet qui a un passé et a sûrement contribué à de belles réalisations.

vue de près

J'ai également ramené le deuxième crochet chez moi, mais plus au titre de curiosité : C'est un crochet avec un bec aux deux extrémités (même diamètre). Je n'en avais jamais vu, il me semble que c'est utilisé dans le crochet tunisien pour tricoter avec 2 pelotes?

crochet à deux becs

Confiture de pêches blanches à la vanille

Le goût des pêches se retrouve très bien dans la confiture, et elle ressemble assez à une compotée car pas trop sucrée.

Cette recette, je l'ai faite plusieurs fois, ce qui m'a donné l'opportunité de la peaufiner un peu.
La première fois je l'avais faite en faisant d'abord un sirop avant de rajouter les pêches, mais du coup il fallait cuire la confiture longtemps (ou rajouter de l'agar agar) pour qu'elle prenne bien du fait de l'excès de liquide. Bah oui, il faut de l'eau pour faire un sirop, et cette eau elle est de trop!

Du coup, les fois d'après j'ai laissé les pêches coupées en morceaux macérer avec le sucre toute une nuit et j'ai récupéré le jus issu de cette macération pour faire le sirop :) Plus de souci de trop plein de liquide!

Ingrédients :

650gr de sucre (de canne c'est meilleur) pour 1kg de pêches dénoyautées
1 gousse de vanille (ou la moitié d'une gousse, ça suffit)
1 demi citron par kg de fruit


Préparation :

Amener une grande quantité d'eau à ébullition dans une grande casserole. Plonger les pêches, les laisser 30 secondes environ, puis les retirer. Attendre un peu puis retirer la peau qui doit se détacher très facilement.

Dénoyauter ensuite les pêches et les couper en morceaux. Peser pour connaître la quantité de sucre à utiliser. Ajouter le sucre et le jus de citron aux pêches. fendre la gousse de vanille, en extraire les grains noirs pour les ajouter aux pêches, ajouter aussi la gousse grattée. Laisser macérer 8h minimum.

pêches égouttées qui attendent bien sagement de passer à la casserole ;-)

Egoutter les morceaux de pêches et garder le jus pour faire le sirop.

sirop en train de réduire

Faire chauffer le sirop jusqu'à ce qu'il soit bien concentré (quelques gouttes sur une assiette doivent se figer rapidement). Ajouter alors les morceaux de pêches et laisser cuire environ 20 minutes. Si la confiture se fige (test de l'assiette froide), c'est bon, sinon poursuivre un peu la cuisson jusqu'à ce que la consistance soit bonne. Vosu pouvez mixer un peu la confiture si vous n'aimez pas les morceaux.

Mettre en pot (dans des pots stérilisés, couvercles bien fermés et retournés vers le bas pendant le refroidissement).

Chouquettes: recette testée et approuvée!

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais toujours imaginé les chouquettes comme un dessert difficile à réaliser. Les rares fois où j'en ai goûtées, elles venaient d'une boulangerie et je ne les ai pas trouvées extraordinaires.

Jusqu'à ce que très récemment j'en goûte des faites maison chez une copine. Et ce fut la révélation : c'est ça les chouquettes! Mais c'est super bon!!

En attendant que la copine me passe sa super recette j'en ai été piochée une sur internet et franchement le résultat était à la hauteur de mes espérances. Bien gonflées, par contre elle sont meilleures froides qu'au sortir du four où le goût de l'oeuf ressort beaucoup trop.

Voici le lien vers la recette que j'ai suivie ,trouvée sur Marmiton. J'ai juste changé la quantité de sucre : 2 cuillères à soupe au lieu d'une.

Si vous référez une recette plus allégée et en images, je vous recommande celle-ci.

Petite présentation

Mieux vaut tard que jamais, je viens de me rendre compte que je ne m'étais même pas présentée sur mon blog, tant les présentations me rebutent.

Je suis la maman d'une petite puce de 2 ans, que j'ai la chance de pouvoir garder moi-même pour l'instant. J'habite avec ma petite famille dans le sud de la France, pas loin de Toulouse. J'aime me renseigner et échanger sur l'éducation respectueuse/consciente (non violente). Je me suis lancée dans le jardinage avec un potager au carré. J'aime les loisirs créatifs : crochet, tricot, couture, même si je n'ai pas beaucoup de temps pour les pratiquer. Je fais mes propres cosmétiques naturels/savons maison. J'adore bien manger du coup je passe pas mal de temps à cuisiner, et je fais mon pain moi-même quand j'ai le courage.

Ce blog je le fais avant tout pour moi-même, parce que c'est pratique pour retrouver mes recettes fétiches, et que ça me motive du coup pour avancer dans mes projets le fait de publier les photos une fois mes trucs réalisés. Merci de votre indulgence, je débute et du coup les images ne sont pas forcément bien cadrées et ça peut pêcher au niveau de la présentation des recettes.

Merci à vous de me lire et n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ça me fera plaisir.

riz aux moules

Ce plat se rapproche plus d'un "arroz de marisco" portugais ou d'une paëlla que d'un risotto. Sa particularité c'est que c'est un plat de récup, idéal si vous avez préparé des moules la veille. Ce plat a beaucoup de succès auprès de nos amis, car la sauce des moules donne vraiment un goût extra au riz. Si vous le trouvez un peu monotone, avec ses moules et son chorizo, sachez que vous pouvez tout à fait rajouter des crevettes ou des coques par exemple.

Ingrédients:

•  huile d'olive (2 cuillères à soupe environ, pour faire revenir)
• moules cuites (je récupère celles en trop de la veille, voir le post précédent
• bouillon (sauce) des moules (il en reste toujours pas mal dans la casserole). Filtrez le si vos moules avaient encore un peu d'excroissances ou de sable, ça vous évitera de vous retrouver avec du riz qui crisse sous la dent ;-)
• une échalote (ou un oignon)
• du riz (j'ajuste la quantité en fonction du bouillon et des moules qui me restent, je dirais entre un verre et deux de riz cru.

Pour le coup j'ai utilisé du riz thaï, le seul que j'avais de dispo, c'était très bon mais un peu du gâchis quand même, un riz de Camargue aurait été suffisant.

Préparation :

Faire revenir dans une casserole l'échalote coupée finement.
A cette étape vous pouvez rajouter des dés de poivrons, de tomates...
Ajouter le riz (feu au minimum) et faites le revenir très brièvement, pour l'imprégner de l'huile d'olive mais ne pas le rendre trop croquant non plus.
Ajouter le bouillon, augmenter le feu. S'il manque encore du liquide (compter 2 verres et demie de liquide pour un verre de riz), ajouter de l'eau.
Saler, poivrer.
Quand ça bout, baisser le feu et laisser mijoter 15 à 20 minutes environ (vérifiez à plusieurs reprises que ça n'accroche pas au fond, sinon mélangez à la cuillère en bois, et à la fin la cuisson du riz, ça serait dommage qu'il devienne pâteux).
Quelques minutes avant la fin, ajouter les moules pour les réchauffer et des tranches de chorizo (ou non).

Variations autour des moules

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, disait Lavoisier. Je suis assez d'accord avec lui ;-)


Mardi soir j'ai préparé des moules de bouchot aux tomates et poivrons
Mercredi soir on a mangé un risotto de moules confectionné avec la sauce (bouillon) des moules de la veille.


Les moules aux tomates et poivrons:

Ingrédients:
(pour 3 adultes)

2 oignons
2 poivrons
4 belles tomates
1 gousse d'ail
2 kg de moules
10 cl de vin blanc


C'est une recette maison que j'aime beaucoup, et que je fais régulièrement les mois en "bre". On est/naît Ch'ti ou on ne l'est pas!


Je fais revenir 2 oignons dans une grande casserole de l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils blondissent.
J'ajoute 4 petits poivrons (ou 2 gros) coupés en lanières, je laisse revenir un peu.
Ensuite j'ajoute des dés de tomates (4 tomates), une gousse d'ail. 
J'assaisonne (sel, poivre, curry, thym et sarriette frais). Plus un cube de sucre pour contrer l'éventuelle acidité des tomates. Je laisse mijoter 15 minutes environ.


Quand la sauce est prête, j'augmente le feu et j'ajoute les moules bien lavées (2kg), je verse aussi un peu de vin blanc. Je couvre et je secoue plusieurs fois la casserole, afin que les moules du haut se retrouvent en bas dans la sauce et s'ouvrent bien.


Après il n'y a plus qu'à servir, dans une assiette creuse c'est pas mal. Je les ai accompagnées avec des rondelles de pomme de terre frites.

Deuxième encours: essai de bracelet au crochet

Mon expérience au crochet est très limitée (quelques écharpes, bracelets, robe et chaussons pour ma fille) et pourtant j'ai la fâcheuse habitude de vouloir modifier les modèles ou inventer des bricoles.

En ce moment, j'essaie par exemple de me confectionner un bracelet, et je me suis mise en tête d'y intégrer des perles d'ambre. Il me reste à faire un côté du bracelet, on verra bien ce que ça donne une fois repassé!

Mes encours au crochet!

Je me suis récemment remise au crochet, j'avais oublié à quel point c'était agréable!
Je me suis inscrite à un club de travaux d'aiguilles, ça aide bien pour se remettre dans le bain.

Je vous présente mon premier encours.

Une écharpe pour mon homme, commencée l'année passée, j'espère bien la finir avant l'hiver.
Le point est intéressant, il donne un effet texturé. Ca fait assez épais du coup, avec la laine que j'utilise, mais ça ne dérange pas son futur destinataire qui trouve ce point assez masculin à son goût.

Ce point en relief s'appelle en anglais "basketweave" (1 bride piquée devant autour de chacune des 4 premières mailles, puis 1 bride piquée derrière autour de chacune des 4 mailles suivantes et ainsi de suite). On le trouve très bien expliqué sur youtube.

Bémol, je trouve que l'ouvrage ne monte pas vite. C'est peut-être lié en partie au point, mais je pense que c'est surtout la laine que j'utilise qui en est responsable.

C'est du mérinos (100% laine d'agneau) des Textiles de la Marque, d'apparence très sympa, j'aime beaucoup la couleur mais je n'aime pas du tout le crocheter : le fil est mal torsadé, il se dédouble tout seul du coup je dois souvent recommencer la maille car je n'ai pas pris un brin en route :(

C'est un peu décourageant, mais je suis bien motivée pour la terminer enfin!

Croquants aux amandes

Quand j'étais petite, mes parents achetaient toujours des croquants aux amandes quand nous partions en vacances dans le Roussillon. Ces petits biscuits ont toujours eu  par conséquent le goût du soleil et des vacances.

J'ai eu envie de reproduire ces petits biscuits, j'ai essayé deux recettes sans en être pleinement satisfaite, il manquait toujours ce petit quelque chose qu'on trouvait dans les croquants de mes souvenirs, sans doute magnifiés.

Je vous propose donc ma recette de croquants aux amandes, définie après une série de "trial and error" et en glanant plusieurs petits "trucs" dans les commentaires des recettes existantes (par exemple, monter les blancs en neige).

J'ai tenu à ce qu'ils soient compatibles IPLV (sans lait ni beurre). Après tout, les "vrais" croquants méridionaux ne sont sensés contenir que des œufs, farine et sucre, en plus des amandes et des arômes.

Je trouve que les croquants sont excellents aromatisés à l'anis (j'utilise du pastis), le parfum est si subtil que même les personnes réfractaires au goût anisé apprécient.

Ingrédients :

- 400 g de farine
- 250 g de sucre en poudre
- 200 d'amandes entières (à adapter en fonction de vos goûts)
- cinq cuillères à soupe de pastis (ou d'eau de fleur d'oranger)
- 4 oeufs

Préparation :

Faire griller les amandes à feu moyen dans une poêle (bien surveiller pour éviter qu'elles ne brûlent). Cette étape est importante car la différence de goût entre une amande normale et une amande grillée est spectaculaire.

Battre les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel. Cela améliore la texture des croquants, ils sont plus aérés.

Faire mousser les jaunes avec le sucre.
Verser le pastis et mélanger.
Ajouter la farine, mélanger puis incorporer les blancs en neige et bien pétrir la pâte. Incorporer les amandes et pétrir à nouveau.
Former des boudins  que vous aplatissez en bandes sur la plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
Chez moi la quantité de pâte me permet de faire 2 bandes de 5 à 7 cm de large environ.

Astuce : pour éviter que la pâte ne vous colle aux doigts huilez vos mains ou mouillez les régulièrement pendant la confection des bandes.

(Vous pouvez si vous le souhaitez - perso je zappe cette étape - badigeonner au pinceau les bandes avec jaune d'oeuf battu pour que le dessus des biscuits soient plus dorés)

Préchauffer le four et cuire à four moyen (180°) pendant environ 20 minutes. C'est très variable selon les fours, ça peut prendre plus longtemps, il faut que les bandes soient suffisamment cuites pour être découpées sans s'effriter. N'hésitez pas à remettre quelques minutes au four si ce n'est pas assez cuit.

Sortir les bandes et les couper en tranches épaisses d'un cm environ. C'est plus facile à manger pour les pitchouns quand les tranches sont plus fines (plus fin que sur la photo ci dessous).

Facultatif : remettre à cuire les tranches 5 à 10 selon minutes,  selon le degré de croustillant que vous désirez. Je zappe cette étape pour la partie des croquants que je réserve pour ma fille, sinon ils sont trop durs à son goût.

Attention à ne pas les cuire trop longtemps, ils durcissent en refroidissant.
Une fois refroidis, je les conserve dans une boîte en fer blanc. Ils tiennent bien assez longtemps ( plus d'une semaine minimum, enfin s'ils ne sont pas tous mangés dès le premier jour)

Confiture de figues aux épices

La confiture de figues est celle qu'on consomme le plus à la maison, et cette année j'ai décidé de sortir un peu de la recette traditionnelle.

Une fois équeutées et coupées en petits morceaux, j'ai laissé macérer les figues toute la nuit avec le sucre de canne (700 gr de sucre pour un kilo de figues préparées), du jus de citron (un demi citron par kilo de figues) et une gousse de vanille ouverte dans la longueur (je gratte bien l'intérieur pour que les "grains" de vanille parfument bien la confiture). Par rapport aux années précédentes, j'ai ajouté des épices en poudre: cardamome et cannelle (environ 1 cuillère à café de chacune par kilo, en fonction des goûts en fait).

En laissant macérer les fruits avant cuisson, la confiture n'en est que meilleure.

Pour la cuisson, au bout d'une demi-heure, la consistance de la confiture laissait un peu à désirer. Pour ne pas cuire trop longuement les fruits, j'ai ajouté un peu d'agar-agar (gélifiant végétal que l'on trouve en magasin bio) afin que la confiture prenne. J'ai mixé brièvement avec le mixer plongeant afin de ne pas avoir trop de morceaux. Puis j'ai versé dans les pots.